Inauguration : Le buffet

Messages : 2927 Date d'inscription : 27/08/2007 Age : 67 Localisation : Belley

Tôt ce matin, Gauvin le majordome d'Azalée, aidé d'un ouvrier agricole du domaine des Bauges, avait amené quelques tonneaux de la cuvée spéciale du domaine.
Les deux hommes les avaient amenés dans le salon d'honneur.Les étudiants, c'est bien connu aiment la bonne chair et le bon vin.

Inauguration : Le buffet Tonneau2eb4

Elle avait demandé ensuite aux cuisinières du château de préparer quelques douceurs.

Inauguration : Le buffet Douceursbd5

Les notables, pouraient donc faire plus ample connaissance.

Messages : 2927 Date d'inscription : 27/08/2007 Age : 67 Localisation : Belley

Azalée, suivie par les nombreux invités, entra dans le salon d'honneur.

Quelques serviteurs se tenaient près des tonneaux, prêts à en percer quelques uns, tandis que de jolies servantes, aux vêtements traditionnels savoyards, se tenaient près du buffet, attentives à ce qu'il reste bien rempli de victuailles.

Elle fit un signe au serviteur en livrée qui avait percé le premier tonneau.
Celui-ci compris qu'il devait servir en premier le Duc Alpi.

Votre Altesse, goutez-moi de vin, avec la charcuterie de Savoie, il fait merveille!

Je lève mon verre à la Savoie, et au Duc qui a permis que tout ceci existe.

Invité

LadyCokine qu'un entousiame sans retenue, ne pouvais retenir sa joie des événement de la journée.

Levas son verre a son tour

Ouiiiii à la Savoie, au Duc Alpi a notre rectrice Dame Azalée et a l'empereur .

Messages : 2927 Date d'inscription : 27/08/2007 Age : 67 Localisation : Belley

Azalée sourit devant l'enthousiasme de Ladycokine

Ma dame, bienvenue dans nos locaux. Votre salle de classe vous plait-elle?

Invité

Oui et j'ai l'intention de demander a mes éléves de venir faire acte de présence a l'université.

Ceux qui ne sont pas encore inscrit.

Invité

L'on pouvait penser que la gastronomie savoyarde se limitait à la fondue, à la polenta et à quelques autres plats bien nourrissants et peu raffinés. C’est que le duché gardait jalousement ses secrets de cuisine, des trésors de saveurs... comme l'on en vit ce jour au banquet de l'Université.

Les mets proposés se révèlaient d’une richesse et d’une originalité que des étrangers osaient à peine imaginer. Etuvée de veau au genièvre, rouget du comte de Nice en oursinade, crépinettes de fraise de veau, pommes au fenouil… les plats alliaient tout à la fois la cuisine du Midi, les épices orientales et les vinaigres du Nord, un festival de saveurs métissées.

C’est que la cour de Savoie, au XVe siècle, voyageait beaucoup. Elle partait chez ses voisins du Rhin, en ramenait l’art de la conservation en terre des aliments (ce qui donne l’acidité des plats comme la choucroute) ; elle descendait dans le Sud (elle a d’ailleurs acquis le comté de Nice en 1388) et adoptait ses saveurs douces et onctueuses. Quant au fameux safran, elle le taxait aux caravanes venues d’Orient, le duché étant l’une des routes des épices.

Ces plats multicolores et variés avaient cependant un point commun, ils étaient tous cuits, archi-cuits, mijotés des heures durant. C’est que les vieux professeurs de l'université n’avaient en ces temps souvent plus une dent sur la gencive. Il leur fallait du tendre et facile à avaler. Les fruits étaient d’ailleurs servis confits et les fromages fondus.

L’on mangea de tôt le matin j'usqu'en milieu d’après-midi. Hors-d’oeuvre, viandes, poissons et desserts étaient posés en même temps sur la table. L’on piochait dans les plats à portée de bras. Les invités d’honneur trouvaient d’ailleurs les mets les plus précieux, comme les saladiers de truffes et confitures de romarin, placés devant leurs babines.

Et le baron-cochon ne laissa pas sa part. Mais cela, c'est une autre Histoire...

Messages : 2927 Date d'inscription : 27/08/2007 Age : 67 Localisation : Belley

Azalée se promenait parmi les convives, tout en jetant un oeil sur le buffet. Il ne fallait qu'il y en eut suffisament pour tous.

Tant pis si les étudiants s'assoupissaient en cours, ayant trop mangé.
Elle observait depuis quelques moment le baron cochon, qui faisait honneur aux victuailles: il goutait de tout!

Celà lui donnait une idée: et si elle essayait de retrouver des recettes afin d'en faire un recueil pour l'Université Impériale?

Cela intéressera sans doute moultes savoyardes, heureuse d'en faire profiter leur famille.

Invité

Alpi goûta cette fois au plaisir du protocole puisqu'il fut servi le premier

Toujours aussi bougon et chauvin il inspecta le vin blanc qui lui était servi :
" mmmh ouii..... une robe correcte.....un parfum fleurs mais bon, Duchesse, les bauges n'ont jamais fourni les plus grand vin de notre savoie par contre je ferai venir de mes caves un des plus reputés vin de savoie : le chignin."

Et Alpi, intarissable sur le sujet se mit à saoûler... de paroles ! son auditoire, pour peu interessée pour beaucoup impatiente se demandant quand le supplice se terminerait.

" Une belle occasion de relancer la Savoie dans la course au savoir et à la culture, Dame rectrice....il serait bien aussi qu'avec des gens comme phaco nous developpions notre culture savoyarde dans une aile de la bibliothèque, ne pensez vous pas ?"

Et l'inauguration battait son plein avec des plats et verres vides et des prof et étudiants pleins....de bonne volonté.

Messages : 2927 Date d'inscription : 27/08/2007 Age : 67 Localisation : Belley

Azalée écouta attentivement le Duc. Elle pensa soudain à ce que lui avait dit le Vicomte de Thonon, concernant l'Université libre: il avait souhaité la relancer. Elle réfléchit un moment puis se lança:

Cher Duc, savez vous qu'il y a longtemps, sous l'impulsion de Messire Ellendillon, qui devait être mon adjoint, nous avions créé l'Université libre de Savoie.
Cette université n'a jamais fonctionné: Ellendillon n'ayant pa spu s'en occuper.
Le Vicomte Lub m'en a parlé, début juillet, je crois: il me demandait si on pouvait la relancer.
Je me demande si une faculté d'histoire savoyarde ne pourrait pas y être ouverte, avec le baron cochon, comme professeur.
Qu'en pensez-vous?

Invité

"Mais tout à fait...si notre bon baron en trouve le temps" repondit Alpi.

Nous avons deja un peu ceci dans notre académie de la compagnie st maurice et il est probable que nous mettions ce savoir à la portée de tous.

Voir si on ne pourra même pas faire cela dans le departement des arts militaires è( si improprement appelé arts martiaux )

Messages : 2927 Date d'inscription : 27/08/2007 Age : 67 Localisation : Belley

A moins d'en faire profiter tout l'empire, en offrant ce livre à la Bibliothèque impériale.
Comme vous le savez maintenant, l'Empereur en personne, m'a confirmé dans la charge de Doyenne Impériale.
Faire valoir la Savoie à travers cette Université a toujours été important pour moi.